Si l’IRM s’avère être un outil de diagnostic sûr, de par son caractère non-invasif, il est toutefois essentiel de respecter certaines conditions afin que d’écarter tout risque de complication, suivant les contre-indications de la procédure de l’examen.
L’aimant de la machine IRM produit un puissant champ magnétique de l’ordre de 1,5 à 3 Tesla. De fait, en présence d’objets métalliques pouvant se trouver dans l’organisme du patient, il peut induire des risques de déplacement de ces pièces, d’échauffement des tissus ou d’artéfacts. Parmi les cas qui constituent une contre-indication à l’examen, on peut citer :
Le gadolinium, produit de contraste injecté lors d’un IRM, est généralement mieux toléré que celui utilisé pour le scanner puisqu’il n’est pas iodé. Néanmoins, il ne doit pas être administré aux patients qui présentent une insuffisance rénale et aux femmes enceintes. Par ailleurs, si vous avez déjà présenté des symptômes allergiques lors de précédents examens, vous devez le signaler au radiologue afin qu’il puisse prendre des mesures adaptées à votre cas.
Concernant les femmes enceintes, l’IRM doit être évitée durant les trois premiers mois de grossesse. Après cette période, la nécessité de l’examen doit être discutée entre le radiologue et le médecin référent. Autrement, un état fébrile peut également constituer une contre-indication à l’IRM (le champ magnétique peut faire monter encore plus votre température). Il en va de même pour une non-aptitude à l’immobilité, ou une claustrophobie extrême.