L’IRM est formellement interdite durant le premier trimestre de grossesse du fait des risques de fausse couche ou de malformation. A partir du deuxième trimestre, un examen peut être éventuellement envisagé en cas d’absolue nécessité. Dans ce cas, sa pertinence sera laissée à l’appréciation du médecin référent et du radiologue qui feront la part des choses entre les bénéfices que l’on y gagne et les risques que l’on prend.
Une IRM peut également être prescrite à un fœtus afin de compléter ou de confirmer le diagnostic d’une échographie, suite à la découverte d’une anomalie (problème du cerveau, ou image inexpliquée…), à une infection, ou encore à des antécédents familiaux ou de fœtopathies, etc. Il faut savoir que l’IRM fœtale est pratiquée depuis près de dix ans. Elle ne peut néamoins être effectuée qu’à partir du deuxième semestre, en cas d’absolue nécessité.
Que ce soit pour vous ou votre enfant, la procédure se déroule essentiellement de la même manière qu’IRM classique. Cependant, vous devriez prendre un sédatif plus ou moins léger (non dangereux pour le fœtus) une heure avant la séance afin que vous puissiez vous détendre et que votre enfant soit plus calme, de façon à faciliter l’acquisition des images. En revanche, on ne vous fera pas d’injection de produit de contraste (déconseillé). L’examen devra être dirigé par un radiologue spécialisé en pédiatrie, et ne nécessitera pas d’hospitalisation.