Outils de prédilection dans le domaine de l’exploration cérébrale, l’IRM et le scanner sont deux approches totalement différentes mais qui restent néanmoins complémentaires. Ayant chacune leurs spécificités et leurs limitations, elles seront pratiquées en fonction des pathologies et de leurs symptômes mais aussi de leurs contextes.
Une technique non-invasive
L’un des grands avantages de l’IRM est qu’elle ne fonctionne pas à base de rayons X, contrairement au scanner. Elle s’appuie sur l’utilisation du champ magnétique et ne produit donc aucune irradiation. Un critère de choix lorsqu’on évoque l’exploration cérébrale, puisqu’elle constitue ainsi un examen sûr que l’on peut passer plusieurs fois sans risques.
Une technique de haute précision
Outre son caractère non-invasif, l’IRM est particulièrement indiquée pour la détection des anomalies cérébrales de par sa sensibilité de contraste qui lui confère une précision largement supérieure à celle du scanner. Fournissant des images de haute qualité sur les tissus mous, elle est souvent prescrite lorsque les résultats d’un scanner demeurent incertains.
Une application relativement limitée
De part son principe basé sur l’utilisation du champ magnétique, l’IRM implique des contre-indications qui incluent les porteurs de dispositifs médicaux tels que : le pacemaker et les prothèses métalliques (implants auditifs, hanches, plaques de la colonne vertébrale, articulations, clips…). Ces cas sont en grande majorité orientés vers un scanner.
Une accessibilité limitée
L’inconvénient majeur de l’IRM réside dans le coût de l’appareil qui est de loin plus onéreux qu’un scanner. Ce qui fait qu’elle reste encore peu disponible dans les centres de soins, contrairement au scanner que l’on retrouve pratiquement dans tous les services d’urgences. De fait, le scanner demeure un examen de première ligne en urgence, notamment en traumatologie, pour la recherche d’hématome intracérébral ou extra/sous-dural.