Si elle peut apporter des informations très précises sur un grand nombre de pathologies neurologiques, comme tout examen d’exploration médicale, l’IRM cérébrale a également ses limitations aussi bien au niveau de ses indications que sur le plan technique. Explications.
L’IRM cérébrale est particulièrement indiquée pour le diagnostic des lésions infectieuses, tumorales et vasculaires, et celui de certaines pathologies médullaires comme la sclérose en plaques. Il faut néanmoins savoir qu’une IRM n’est pas systématiquement prescrite pour toute maladie neurologique. Par ailleurs, sa résolution actuelle ne permet pas de déceler les lésions qui s’expriment à l’étage des cellules (glies, neurones), et qui découlent de certaines affections neurologiques telles que les maladies de Parkinson ou d’Alzheimer.
Une IRM nécessite plusieurs séquences durant lesquelles le patient doit rester immobile. Le moindre mouvement effectué durant l’acquisition des images peut les rendre floues et illisibles. Sachant qu’une séquence peut durer en moyenne 2 à 5 minutes, il peut s’avérer impossible de réaliser l’examen sur des personnes inconscientes ou très agitées. Dans ces cas, la possibilité ou non d’effectuer l’examen est laissée à l’appréciation du radiologue.
Les limites de l’appareil se situent également au niveau de ses contre-indications. En effet, le passage sous IRM requiert l’absence de métaux sur le patient. Par conséquent, il exclut les porteurs d’appareillages médicaux telles que les stimulateurs cardiaques, les stents, les prothèses métalliques, etc. Par ailleurs, du fait que le tunnel d’un IRM conventionnel est assez étroit, les cas de patients claustrophobes ou en surpoids peuvent se révéler problématiques, et nécessitent parfois une orientation vers un scanner ou un IRM ouvert.